jeudi 11 juin 2009

Manifestation du 13 juin 2009


Ensemble, face à la crise,

DEFENDONS

l'emploi, le pouvoir d'achat et les services publics

ARRET

des suppressions d'emplois,

ET

augmentation des salaires et des retraites.


AGISSONS ENSEMBLE

TOUS DANS LA RUE LE SAMEDI 13 JUIN

(départ collectif, rendez vous à 12h45 à la gare de Roissy-en-Brie)

Point sur la réorganisation du Temps de travail des animateurs du Service Enfance

Comme pour d’autres secteurs, la municipalité souhaite la mise en place d’un nouvel aménagement du temps de travail des animateurs du Service Enfance.

Suite à la mise en place d’un groupe de travail une proposition a vu le jour et devait être soumise au CTP du 11 juin.
Mais malheureusement cette proposition n’a pas été fidèle aux revendications et aspirations des animateurs.

L’idée étant d’améliorer le travail auprès des enfants et le service rendu aux familles, mais cela ne peut se faire en dégradant les conditions de travail et de rémunération des agents.

Les animateurs, soutenus par les 3 syndicats de la ville, se sont opposés à la mise en place de cette proposition, comportant un certains nombres d’incohérences, une inégalité entre les agents, un rythme de travail éprouvant et une rémunération pas encore à la hauteur.

Suite à une lettre signée de tous les agents d’animation, expliquant leur refus et leurs revendications, un réunion a eu lieu en présence de Mme Le Maire et des syndicat.

Il a alors été obtenu le retrait de la réorganisation du temps de travail des animateurs de l'ordre du jour du prochain CTP, avec la mise en place d’une nouvelle réunion du groupe de travail, le 19 juin, et d’un CTP supplémentaire, le 29 juin, consacré uniquement à cette question.

Sur ce sujet, comme sur les autres, la CGT restera aux côtés des agents pour défendre la qualité du Service Public et les conditions de travail des agents.

Grave proposition de loi contre la Fonction Public territoriale !

Parmi les 1.000 propositions de loi déposées par des députés à l’Assemblée Nationale, une a fortement attiré notre attention. Il s’agit de celle émanant de 87 députés de droite, qui est intitulée « proposition de loi instituant la liberté de recrutement par les collectivités locales ».
Si le projet poursuivait un parcours « sans faute » dans le processus législatif et était donc soumis aux votes des députés et sénateurs, il constituerait, en généralisant le contrat de doit privé en lieu et place du statut de fonctionnaire territorial - ce dernier étant réservé aux seules missions dites « régaliennes » - une remise en cause sans précédent contre le Statut de la Fonction publique territoriale et donc du service public territorial.
Parmi les signataires, on relève les noms de Jacques-Alain BENISTI, président de la Fédération nationale des centres de gestion, Michel DIEFENBACHER, auteur du rapport sur la mise en place de l’intéressement collectif dans la Fonction publique, et Georges TRON secrétaire national de l’UMP en charge de la Fonction publique.

Dés qu’elle a pris connaissance de ce projet, la Fédération CGT des Services Publics a fait connaître sa franche opposition et sa détermination à le faire avorter.

Depuis la publication du communiqué fédéral du 19 mai 2009 http://www.spterritoriaux.cgt.fr/spip.php?article3194), ce projet a provoqué une levée de bouclier parmi les syndicats de la Fonction Publique Territoriale. Ainsi, lors du dernier Conseil Supérieur de la Fonction publique territoriale, sur proposition de la CGT, les membres du conseil se sont prononcés de manière unanime contre une telle proposition, de même que le ministère de l’Intérieur, à travers le Direction Générale des Collectivités Locales.
La CGT a été à l’initiative de la même démarche au conseil d’administration du CNFPT, avec le même résultat.

Alain Marleix, secrétaire d’Etat aux collectivités locales, a fait savoir via la presse professionnelle, que le gouvernement ne soutient pas ce projet. J.-A. Bénisti s’est pour sa part trouvé contraint de désavouer sa propre signature de la proposition.

En tout état de cause, face à la gravité d’un tel projet, la direction fédérale a pris l’initiative d’interpeller l’ensemble des associations d’élus, les ministères compétents, les groupes parlementaires et les partis représentés au Parlement afin de connaitre de manière claire et actée leur positionnement respectif.

Vous pouvez compter sur votre syndicat CGT pour vous informer et lutter à vos côtés contre toute démarche de casse du Service Public en général et de la territoriale en particulier.