vendredi 26 février 2010

TOUTES ET TOUS, MOBILISONS-NOUS LE 23 MARS



Face à la politique économique et sociale menée par le Gouvernement, en l’absence de réponses satisfaisantes apportées le 15 février par le Président de la République, le 23 mars sera une nouvelle fois l’occasion pour les salariés, du privé comme du public, d’affirmer que d’autres orientations sont nécessaires, justes et possibles.

Ce jour là, dans l’unité interprofessionnelle la plus large, la journée de grève et de manifestations rappellera aussi que, dans un contexte de crise, les services publics sont d’autant plus indispensables.

Nos organisations syndicales de la Fonction publique appellent tous les personnels à se joindre à la mobilisation par la grève et les manifestations.

Ensemble, mobilisons-nous notamment pour :
-L’arrêt immédiat des suppressions d’emplois, et des créations de postes partout où cela s’avère nécessaire.

-La résorption de la précarité dans la Fonction publique.

-Des augmentations salariales assises sur la valeur du point d’indice et le rattrapage des pertes de pouvoir d’achat intervenues depuis plusieurs années.

-Une réforme des retraites prenant en compte l’ensemble des questions, tant pour le Code des pensions que pour le régime général, et notamment, le niveau des retraites, l’emploi, le financement, la pénibilité, la réduction des inégalités et visant à l’amélioration pour tous.

-Des mesures immédiates pour améliorer les conditions de travail et mettre un terme aux situations de souffrances professionnelles

-Des évolutions ayant pour but l’intérêt général et les besoins de toute la population sur l’ensemble du territoire, ce qui implique le retrait de plusieurs dispositifs contraires à ces principes dans les trois versants de la Fonction publique.

Nos organisations syndicales exigent l’ouverture immédiate de véritables négociations.

Elles appellent l’ensemble des personnels à se mobiliser massivement le 23 mars pour faire aboutir leurs revendications.

Paris le 23 février 2010

Succès de la mobilisation du 21 janvier dans la Fonction publique : Les agents et les citoyens doivent être entendus !


A l’évidence, ce 21 janvier constitue une nouvelle étape importante de mobilisation dans la Fonction publique.

A l’initiative de la FSU, de SOLIDAIRES et de la CGT, cette journée d’actions, de grève et de manifestations a connu un large succès. Dans de nombreux territoires, dans plusieurs professions, d’autres organisations syndicales avaient appelé à se joindre au mouvement.

Les taux de grévistes ridicules annoncés par les autorités participent d’évidence d’une entreprise de désinformation.

Avec près de 130 manifestations et rassemblements sur toute la France, ce sont largement plus de 100.000 manifestants qui ont, en descendant dans la rue, réaffirmé leur opposition à la politique de démantèlement tous azimuts menée dans les 3 versants de la Fonction publique. Nos organisations constatent notamment une mobilisation conséquente dans les communes de petite et moyenne importance, ce qui atteste d’un fort attachement aux services publics. En dépit d’inégalités parfaitement compréhensibles, les taux de grévistes ont été également particulièrement significatifs (25 à 30 % sur l’ensemble de la Fonction publique).

La journée du 21 janvier et celles qui l’ont précédée ont été l’occasion de multiples initiatives de sensibilisation en direction des usagers. Les échanges entre agents publics et usagers ont confirmé que ces derniers, dans leur immense majorité, désapprouvent la politique gouvernementale de casse de la Fonction publique.

Le Président de la République, le Premier ministre, le ministre en charge de la Fonction publique ne peuvent demeurer sourds aux légitimes exigences exprimées à nouveau aujourd’hui, et soutenues par la majorité des citoyens.

Ce sont de toutes autres orientations, conformes aux besoins de toute la population et à l’intérêt général, qu’il faut immédiatement mettre en œuvre.

Si, de manière urgente, les salariés et les usagers n’étaient pas entendus, nos trois organisations en tireraient toutes les conséquences et prennent déjà date pour, dans l’unité la plus large, renforcer encore le mouvement en n’excluant aucune forme d’action. Elles appellent, en ce sens, les personnels à se réunir pour envisager les suites éventuelles.

Elles soutiennent les initiatives d’ores et déjà programmées qui s’inscrivent dans le processus de mobilisation.

Paris, le 21 janvier 2010